29 févr. 2008

Le premier amour ...

Une petite poésie d'amour ... Que j'avais écrit en pensant à la première personne dont je suis tombé amoureux, il y a déjà quelques années ...

Le bonheur n'est pas forcément là où on l'attend
On le presse, le désire, toujours plus intensément
Et au moment où on n'y pense plus du tout,
il arrive, il apparaît enfin à nous.

Une simple soirée qui devait être assez banale
Rires, larmes, rien qui resterait dans mes annales
Et pourtant voilà, vraiment, tout ici-bas arrive
Et elle m'est apparue, belle, et fugitive.

Je ne l'ai pas de suite retenue, malheureusement, près de moi
Et elle est partie sans que je lui puisse dire quoi que ce soit
Mais par un heureux hasard, j'ai pu lui reparler
Et là, il ne me fallait pas laisser ma chance passer.

La beauté et la grâce étaient en elle incarnées,
De même que de tout son être se dégageait timidité
Un véritable modèle, un être quasiment parfait
Que j'avais failli ne jamais rencontrer.

Parmi toutes celles qui étaient présentes,
C'est la seule que j'ai trouvé vivante
Même si elle ne parlait pas, ni ne bougeait
J'ai senti au fond de moi que je l'aimais.

Je l'ai de suite trouvée extrêmement belle,
Mais mon regard ne cessait de l'éviter
Car je ne voulait pas qu'elle me remarque
Même si je n'avais qu'une corde à mon arc.

Cette corde, c'était de la voir immédiatement
Sans pour autant me déclarer de but en blanc
Et au moins pouvoir plus tard la recontacter
Pour pouvoir lui dire que je l'aimais

Et cette soirée si belle s'est achevée,
Sans que j'aie pu d'elle me rapprocher
L'invitant parfois à venir danser et s'amuser
Mais sans pouvoir l'empêcher de s'en aller.

Regrettant mon inaction assez amèrement,
J'ai chercher à la revoir désespérément
Et quel bonheur de récupérer son numéro privé
Même si c'était par des moyens détournés.

Enfin, je pouvais vraiment lui parler !
Mais je ne le pouvais pas, la timidité !
Et j'ai finalement utilisé l'écriture
Pour lui avouer mon amour, au fur et à mesure.

Le temps passe, et rien n'a encore évolué
Mais peu m'importe, je suis déjà comblé
De pouvoir lui parler, ou l'accompagner
Et je pense que c'est vraiment ça, aimer.

En trouvant la personne faite pour soi,
La seule qui correspond à son "moi"
On agit différemment d'avec les autres
Et on la suit, aveugle, tel un apôtre.

Quand à lui parler, il faut prendre du temps
Sans se presser, se rapprocher doucement
Car tout précipiter serait une erreur,
la personne, surprise, peut prendre peur.

Comment une personne aussi belle, sensible,
Peut-elle encore être vraiment libre
De tout amour d'une autre personne
Car pour elle, c'est tout que j'abandonne.

Les sentiments prennent leur temps, ne la brusquons pas
Pour qu'elle reste près de moi, se rapproche pas à pas
Et bientôt, peut-être, seront nous finalement ensemble
Car même si cela prend du temps, c'est ce que je demande.

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